Si peu (22/10/2018)

De Si peu, poème en prose de Jean Grosjean, paru en 2001 :

« Nos libertés sont les ruissellements de l’instinct ou de la mode. Nos pensées sont des éponges imbibées de culture et de propagande. Chacun n’est soi et friable que par instants, à l’insu du train de ce monde. »

Grosjean-Jean-Si-Peu.jpg

Et puis, dans la même section intitulée Le Silence, ceci qui n’est pas mal non plus :

« Et il y a les guerres comme si elles voulaient dire quelque chose, et les dieux des peuples comme autant d’imbécillités statufiées, encensées, tedeumisées (*). Plutôt rester sauvage. »

(*) de Te Deum (hymne en latin)

20:05 | Tags : l'internationale intersticielle, jean grosjean | Lien permanent | Commentaires (1)