De Si peu, poème en prose de Jean Grosjean, paru en 2001 :
« Nos libertés sont les ruissellements de l’instinct ou de la mode. Nos pensées sont des éponges imbibées de culture et de propagande. Chacun n’est soi et friable que par instants, à l’insu du train de ce monde. »
Et puis, dans la même section intitulée Le Silence, ceci qui n’est pas mal non plus :
« Et il y a les guerres comme si elles voulaient dire quelque chose, et les dieux des peuples comme autant d’imbécillités statufiées, encensées, tedeumisées (*). Plutôt rester sauvage. »
(*) de Te Deum (hymne en latin)