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Poignées d'humour

  • Spectacle Sauvage à Saint Rémy

    La « sauvagine » gagne du terrain. Depuis notre premier post en octobre 2015, le cas de Paul Blanchet, cet original, cycliste impénitent, percussionniste et chroniqueur carnavalier ne cesse de nous intriguer.

    Sous son pseudonyme de Sauvage, cet amuseur populaire de langue provençale, conserve dans le territoire des Alpilles où il vivait une certaine notoriété. Celle-ci enregistrera un pic le jeudi 28 février 2019.

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    ciné palace.jpgCe jour là au Ciné-Palace de Saint-Remy de Provence : conférence sur Le Sauvage à 18h30.

    Par Virginie Olier, directrice du Musée des Alpilles.

    Pour la partie spectaculaire, un comédien : Jérôme Gallician.

    A la base de cette soirée : la Société d’Histoire et d’Archéologie de la ville. Dans les projets du Musée pour l’hiver 2019 ou le printemps 2020 : une publication de textes de Paul Blanchet. Plus alléchant encore peut-être : la restauration prévue du vélo à clochettes du Sauvage.

     

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  • Li (pas) ravis de la crèche

    Sans ton gilet t’es plus rien. A priori on pouvait croire que la déferlante jaune emporterait ce Noël 2018 dans son roulis festif généralisé. Il fallait même s’attendre à ce que les personnages de la crèche s’en mêlent.

    Et bien, il n’en est rien. La tradition des santons campe sur ses positions. En cherchant bien, nous avons repéré cependant dans la PQR un motif de ne pas désespérer. Nice Matin, le 17 décembre, nous signale ce dépoussiérage santonnier par le truchement d’une photo DR.

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    Victor Hugo avait coutume de dire qu’il fallait mettre un bonnet rouge au dictionnaire, Jean-Pierre Fiori (ou Jean-Louis si, comme il est possible, il y a erreur sur le prénom) enfile des gilets jaunes aux figurines d’argile provençales. Un exemple à suivre ?

    Merci à M. Fiori (quel que soit son prénom), postier vençois, d’avoir eu cette idée et merci au journal qui l’a popularisée.

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  • ISF CLUB

    Paris murmure.

    Entre deux karchers, ce tout petit pochoir sur la façade cossue d’un gros immeuble de la très clean avenue de Breteuil.

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    Une ironie d’autant plus grande qu’elle a tout pour passer inaperçue.

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  • Une langue en marche

    Charabia et Galimatias servis sur les plateaux de télé pendant (le début de) la révolte des Gilets jaunes

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    Il y a des questions cognitives de mécompréhension

    Nous sommes en mesure de prendre des mesures exceptionnelles

    Il faut réfléchir en périmètre de l’action de l’Etat

    Le chiffre d’affaire est homothétique à la fréquentation

    La fraude fiscale ça fait partie de notre volonté et nous y travaillons

    La bascule du CICE va générer un point de pic

    Ce n’est pas aux classes moyennes de payer pour les classes moyennes inférieures

    Il faut avoir en tête l’équation budgétaire

    Nous vous demandons en responsabilité d’être raisonnables

    Des modalités seront effectives

    Une augmentation des petites taxes moyennes

    L’élargissement du chèque carburant

    Une réforme structurelle sur la sphère sociale

    Il faut réinnerver les collectivités régionales

    C’est le même logiciel, les bénéfices sont explosés

    Comment on interpelle un débat citoyen avec une ingénierie ?

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  • Oscar Wilde vu par Johnny Rotten

    « Le truc qui m’a incité à me pencher sur ses livres, c’est ça : sur son lit de mort, il aurait déclaré "cette tapisserie est hideuse. L’un de nous doit mourir" ».

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    Propos recueilli en 2014 par Richard Gaitet dans une interview pour Radio Nova à l’occasion de la sortie de La Rage est mon énergie, autobiographie de John Lydon (alias Johnny Rotten)

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  • La Constitution pour les nuls

    Pas besoin de jouir d’une bonne constitution ou d’entrer gaillardement dans la légion des sexagénaires pour tirer des feux d’artifice en l’honneur de Gustave Arthur Dassonville. Que l’on soit minot ou daron, ce typographe, adepte du Brûlot (un fanzine qu’il rédigea tout seul sa vie durant) mérite notre respect. Chacun ses cérémonies de célébration après tout ! Et les moins officielles ne sont pas les pires.

    Dans une époque où la com du petit prince qui nous gouverne nous gave de louanges sur la sacro-sainte règle du jeu de la république, héritée de notre (grand) père fondateur, il est sain, il est juste, il est bon de se tourner vers un pamphlet publié en 1965 et en catimini par Dassonville. D’autant que la lecture de celui-ci ne risque pas de nous prendre la tête.

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    Selon Eric Dussert, ce rare et fragile document constitue le chef d’œuvre de G.A.D. Il n’en consiste pas moins en 4 pages numérotées dont 3 sont blanches (c’est à dire rouges car l’impression est sur papier de boucherie) et la première seulement porteuse du titre, à vrai dire assez évocateur.

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    On notera que Gustave Arthur s’abstient d’y nommer sa cible : ce général en résidence secondaire dans un village aux deux églises. Suprème désinvolture de cette « diatribe silencieuse » (dixit Dussert) ! Invective d’autant plus efficace qu’elle reste minimale !

    dassonville portrait.jpgDes années durant, Dassonville promena sa rondeur pince-sans-rire et ses cigares malodorants dans les librairies parisiennes dont il fut une figure fétiche, rassemblant des données sur l’imprimeur-éditeur François Bernouard. On le voit mal aujourd’hui sur un plateau de télévision. Il n’empêche que son Hommage à la Ve est un doigt d’honneur autrement plus long que cette rustaude Lettre à Manu récemment commise par l’une de nos grosses têtes philosophiques.

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  • To pee or not to pee

    Faut-il signer ? Faut-il pas ? Le problème de la signature empoisonne l’existence des artistes. Ceux qui signent un urinoir comme ceux dont l’œuvre se résume à leur signature.

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    Répond-t-on oui à la première question que celle des façons de procéder se pose. A l’huile, au crayon, à la plume, au goudron ? En bas, en haut, à l’envers, au milieu ? Tout est permis. Bien avant Jean Dubuffet, l’industrieux dix-neuvième siècle cherchait déjà du côté des vessies pour éclairer notre lanterne.

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    Dans Nuits à Paris, un livre de Rodolphe Darzens et Adolphe Willette (un gras et un maigre) paru en 1889, on trouve, à propos de la cellule de dégrisement (le violon), une note illustrée relative à une coutume décorative aujourd’hui tombée en désuétude : « On couche au violon, par exemple, pour avoir signé son nom sur l’asphalte des trottoirs, en … l’arrosant ».

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    Rien que pour ça, il faut remercier Viviane Hamy d’avoir, en 1994, réédité ce guide by night fin de siècle de deux noctambules pisseurs de copie.

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  • Tout un plat

    Dans la série : Les choses qu’on aimerait voir, évoquons aujourd’hui Le Pardon de Biroulic. Nos archives ont conservé trace de cet objet interstiCiel mentionné dans une brochure sur les faïences de Quimper consultée, il y a plus de vingt ans, dans une exposition du Musée départemental breton.

    Citons : « (…) sortis des fours de Locmaria, des assiettes et des plats à ne pas mettre entre toutes les mains. Ainsi Le Pardon de Biroulic représentant une sulfureuse procession d’organes sexuels masculins. Dessiné par un psychiatre quimpérois et produit sous le manteau après la fermeture des ateliers, ce plat produit à 8 exemplaires n’est pas signé bien qu’il semble établi qu’il sorte de chez Henriot ».

    Ceci pour lancer plusieurs bouteilles à la mer au cas ou quelqu’un sache qui est ce psychiatre ou qu’un de nos lecteurs puisse nous éclairer sur Biroulic. Et que -pourquoi pas ?- notre note fasse remonter l’image de ce coquin de plat à la surface.

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  • Allô Brigitte

    Il arrive que l’actualité rapproche des faits qui en eux-mêmes n’ont rien à voir mais dont la juxtaposition stimule toutefois les zygomatiques. Ces temps derniers, nous avons noté deux attitudes qui témoignent à leur manière d’un état d’esprit plutôt interstiCiel.

    Mentions spéciales de l’ii donc à Julien Coupat qui a pris son goûter pendant une audience du procès où il comparaît et au lycéen anonyme qui a crié « Brigitte, épouse-moi ! » lors de la visite de la Première Dadame au lycée Carnot de Dijon.

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    C’est un plaisir de saluer l’introduction de la barre chocolatée dans les tuyaux du processus judiciaire.

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    C’est une satisfaction de goûter à l’ironie piquante d’un jeune représentant de notre future élite dans une cérémonie médiatique de la capitale moutardière.

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    Dommage que Michèle (Alliot-Marie) n’ait pas été là pour voir le prévenu de « l’affaire de Tarnac » exercer ses droits à siroter pépère son maté.

    Brigitte était à Dijon par contre pour revendiquer les siens à dispenser des leçons de morale à une jeunesse trop facilement harcelante. Mais elle n’a rien entendu.

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  • Atours A Tours

    Retour à Tours. Les bistrots de cette ville stimulent l’imagination de nos partenaires.

    Sur ce thème, déjà évoqué dans notre note du 16 janvier 2016, nous est parvenu ce récit-souvenir de Michael Lecomte.

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    Pendant deux décennies il y eut dans la ville de Tours un repère de chiens célestes qui se réunissaient dans un modeste bistrot de la rue Gambetta appelé Le Petit Tonneau.

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  • Fous en 3 lignes

    Un inconnu peignait en ocre les murs du cimetière de Pantin

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    et Dujardin errait nu par Saint-Ouen.

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    Des fous, paraît-il.

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    Félix Fénéon, Nouvelles en trois lignes

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  • Socrate au sommet

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    Land art sans le vouloir. Ce profil de Socrate au nez camus en carte postale des années cinquante. Ready made naturel aidé, révélé par l’œil du photographe. Entre ciel et interstiCiel.

    Et comme le dit Louis Scutenaire :

    « Atteindre les sommets les use ».

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  • Le klounn de Moris

    De Maurice (l’île), des images nous arrivent avec du beau langage autour : « Mo pa konn lir, pa konn ékrir, pa konn servi télefonn touch, facebook tousala ».

    On aura compris même si on ne parle pas créole. L’heureux propriétaire de ces paroles, qui prouvent que le monde entier ne s’abandonne pas encore à la boulimie de la connexion électronique, est un marchand de légumes du village d’Olivia.

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    Ras Kucha c’est son nom ou plutôt son surnom. Monsieur Herold Leonor (son véritable patronyme) abrite un joli talent artistique sous des habits de klounn. Son père Harold n’aimait pas trop ça de le voir faire l’auguste.

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    Après la disparition de celui-ci, Ras Kucha n’en a pas moins continué son cirque, lui donnant une extension particulière où son sens aigu du bricolage et son goût des costumes colorés s’est donné libre cours.

    « Je m’intéresse surtout à ce qui se perd » dit fort justement ce sage de 41 ans qui bouillonne de vitalité ludique. Amoureux des jouets, il en décore sa bicyclette carénée comme une barque flottant sur le destin.

    Si quelqu’un de nos lecteurs pratique le mauricien couramment, nous aimerions qu’il nous traduise cette phrase où Ras Kucha éclaire la signification de son pseudonyme : Kucha signifie « métèr chula » et puis « kucha a coz bien longtemps mo ti p faire ek vane kucha ».

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  • Voisin, Voisine

    Connards ! Vous n’êtes pas seuls au monde.

    C’est ce qu’on a envie de crier dans sa cour maintenant que les bricolos du samedi  sont de retour. Mais pourquoi hurler ? De toutes façons avec le bruit de la perceuse personne n’entend. Mieux vaut écrire. De sa belle plume ou à grand renfort d’imprimante : Chers voisins. c’est le titre d’un petit bouquin paru chez J’ai Lu en 2013. Son sous-titre dit bien ce qu’il veut dire : Mots doux et petites querelles de voisinage.

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    Il recueille un tas de ces petits messages goguenards, plaintifs, agressifs ou prometteurs qui agrémentent la vie de nos parties communes dans les immeubles de nos villes.

    « Merci à la personne de bien vouloir cesser de dessiner des bites sur le mur ».

    « Si tu continues à prendre cet (sic) cage d’escalier pour un libre service , je vais te mettre l’anus comme une pièce de 5 francs ».

    « Je suis désolée et c’est embarassant (sic) mais ma culotte est tombée sur ta rembarde (sic) ! ».

    « Il y en a mard (sic) du bordelle (sic) toute la nuit !!! ».

    « Prière de ne pas jeter vos animaux par les balcons ».

    « Je suis très heureuse de l’épanouissement de votre vie sexuelle. Mais ma patience a des limites ».

    On en passe et des meilleures. les auteurs de cet hilarant ouvrage : Aurélie C. & Olivier V. (9ème étage gauche) ont eu la bonne idée de reproduire tels quels ces documents éphémères.

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    Dans leur jus, ils témoignent de cette expression spontanée et épidermique qui – mieux que les bombages encodés dans la norme du street art – est l’œuvre de l’affect le plus individuel et le plus immédiat.

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