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quimper

  • Tout un plat

    Dans la série : Les choses qu’on aimerait voir, évoquons aujourd’hui Le Pardon de Biroulic. Nos archives ont conservé trace de cet objet interstiCiel mentionné dans une brochure sur les faïences de Quimper consultée, il y a plus de vingt ans, dans une exposition du Musée départemental breton.

    Citons : « (…) sortis des fours de Locmaria, des assiettes et des plats à ne pas mettre entre toutes les mains. Ainsi Le Pardon de Biroulic représentant une sulfureuse procession d’organes sexuels masculins. Dessiné par un psychiatre quimpérois et produit sous le manteau après la fermeture des ateliers, ce plat produit à 8 exemplaires n’est pas signé bien qu’il semble établi qu’il sorte de chez Henriot ».

    Ceci pour lancer plusieurs bouteilles à la mer au cas ou quelqu’un sache qui est ce psychiatre ou qu’un de nos lecteurs puisse nous éclairer sur Biroulic. Et que -pourquoi pas ?- notre note fasse remonter l’image de ce coquin de plat à la surface.

    Lien permanent Catégories : Poignées d'humour, Souvenirs, souvenirs 0 commentaire Imprimer
  • Conversation shoes

     

    Derrienic et Joinul.jpg

    Emmanuel Dériennic (à G) et Pierre Maunoury à l'hôpital de Quimper.

    Un document qui nous vient des années soixante à Guingamp. Deux types visiblement contents l’un de l’autre. Sont-ils pas bien là, décontractés sur un banc ? Toile de fond en « broderie bigoudène qui viendrait de Mandchourie ». Emmanuel le Calligraphe et Pierre Maunoury qui le découvrit. Le premier retrouvera plus tard son nom véritable : Emmanuel Dériennic. Le second s’illustrera sous le pseudonyme de Joinul.

    Gibier d’hôpital tous deux. L’un « fou », l’autre « psychiatre ». Liés par une vraie complicité. Seule différence : les chaussures d’Emmanuel sont mieux cirées que celle de Pierre. On leur pardonnera. De tels portraits sont rares. Maunoury comme Michaux étant rétif au selfie.

    Fanch Le Pivert, le journaliste de L’Écho de l’Armor et l’Argoat, à qui nous devons cette redécouverte mérite nos félicitations intersticielles. D’autant que son article ne nous accable pas avec des considérations sur la cote galopante de l’artiste sur le « marché de l’âârt » mais informe utilement sur le destin si original d’un enfant du pays.

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