Conversation shoes (02/01/2016)

 

Derrienic et Joinul.jpg

Emmanuel Dériennic (à G) et Pierre Maunoury à l'hôpital de Quimper.

Un document qui nous vient des années soixante à Guingamp. Deux types visiblement contents l’un de l’autre. Sont-ils pas bien là, décontractés sur un banc ? Toile de fond en « broderie bigoudène qui viendrait de Mandchourie ». Emmanuel le Calligraphe et Pierre Maunoury qui le découvrit. Le premier retrouvera plus tard son nom véritable : Emmanuel Dériennic. Le second s’illustrera sous le pseudonyme de Joinul.

Gibier d’hôpital tous deux. L’un « fou », l’autre « psychiatre ». Liés par une vraie complicité. Seule différence : les chaussures d’Emmanuel sont mieux cirées que celle de Pierre. On leur pardonnera. De tels portraits sont rares. Maunoury comme Michaux étant rétif au selfie.

Fanch Le Pivert, le journaliste de L’Écho de l’Armor et l’Argoat, à qui nous devons cette redécouverte mérite nos félicitations intersticielles. D’autant que son article ne nous accable pas avec des considérations sur la cote galopante de l’artiste sur le « marché de l’âârt » mais informe utilement sur le destin si original d’un enfant du pays.

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18:56 | Tags : emmanuel le calligraphe, emmanuel dériennic, pierre maunoury, joinul, quimper, guingamp, fanch le pivert, jean dubuffet, l'internationale intersticielle, art brut | Lien permanent | Commentaires (1)