Un inconnu peignait en ocre les murs du cimetière de Pantin
et Dujardin errait nu par Saint-Ouen.
Des fous, paraît-il.
Félix Fénéon, Nouvelles en trois lignes
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Un inconnu peignait en ocre les murs du cimetière de Pantin
et Dujardin errait nu par Saint-Ouen.
Des fous, paraît-il.
Félix Fénéon, Nouvelles en trois lignes
Commentaires
D'en bas, sous les tombes, les ocres ne nous rappellent rien. Sont-elles la couleur des racines? Non. De la pluie qui se glisse entre les pierres, nous mouille de la sombre nature des Hommes ? Moins encore. Laissez-moi à mon oubli de vous, Ma place, là-dessous, est la meilleure qui soit. Barbouillez les murs, oui, mais de vos mensonges, vos erreurs, au choix: en noir; couleur de vos illusions, de vos avidités; ;seule cette couleur teinte les néants; le vôtre, le mien.
Jusqu' Ici, sous terre, le vomi de vos vies nous ennuie.