Bibliothèque municipale. Pas d’expo cette année malgré les vacances. Sucrée pour « raisons budgétaires ». Collectivités locales ponctionnées par l’Etat (tout pour le foot). A l’heure de la sieste on éteint les barres de leds. L’été, sans la clim, ça tient trop chaud. Petit fauteuil crapaud où s’effondrer pour lire la presse dans le blackout. Figaro ci, Inrocks là. Brexit, attentats, Tour de France, 49-3. Les Particules élémentaires oubliées sur la table. Faut-il être désœuvrée pour arriver à la page 39 !
Au milieu d’un pavé plutôt rasoir sur la vie du père de Bruno, l’un des ectoplasmiques protagonistes de ce déjà vieux roman de notre coqueluche littéraire du début du XXIe siècle, un passage qui porterait presque à se faire un film en attendant l’happy hour : « (…) il parlait réellement de moins en moins. Il construisait des petits autels avec des cailloux, des branchages, des carapaces, des crustacés; puis il les photographiait sous une lumière rasante »
* Boson, kesako ? C'est la particule de dieu !