Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les goûts du rat

Le rat prolifère à Paris.

Les-rats-envahissent-Paris.jpg

Entre lui et nous : une vieille affaire de consommation. Dans les périodes grasses, ils nous débarrasse de nos déchets alimentaires. En période maigre, comme pendant le siège de 1870, le Parisien est bien content d’y goûter.

carte postale marché couleurs.jpg

Le rat d’égout en raison de sa proximité linguistique avec le ragoût des familles et avec la goutte (un rhumatisme) se prête au jeu de mot.

le-rat-goutteux-enseigne.jpg

Subsiste encore à Nantes l’enseigne d’un commerce représentant un rat appuyé sur des béquilles.

rat goutteux brest.jpg

A Brest c’est une taverne qui arborait cette image.

couv.jpg

Ernest d’Hervilly dans Les Parisiens bizarres, paru en 1885, entretient le souvenir d’un restaurant, « alors solitaire au milieu des vignes » du village de Ménilmontant. Il s’appelait aussi Le Rat-goutteux. « On y allait en foule, il y a trente ans, des faubourgs de Paris déjeuner (…) » écrit l’auteur.

rue de menilmontant.jpg

Ce qui nous ramène à peu près au milieu du XIXe siècle. En ce temps là « après déjeuner, on allait voir le Rocher (…) great attraction populaire (…) ».

C’est ici que notre rubrique ratophile et gastronomique s’élève à l’InterstiCiel. Laissons à d’Hervilly la parole pour la description de cette grotte « stupéfiante pour le regard et pour la pensée » dont nous ignorons s’il en existe des gravures ou des reproductions.

citation.jpg

Lien permanent Catégories : Fragments, Les mots pour le dire 1 commentaire Imprimer

Commentaires

Écrire un commentaire

Optionnel