A vous couper le sifflet ! La preuve que la presse papier ménage toujours des surprises. Le Figaro et vous parcouru d’un œil distrait le mardi 8 mars 2016 dans une salle d’attente. Et soudain cet objet, populaire en haut, macabre au milieu et sauvage en pied qui vous saute à la figure. Un sifflet dératisateur. Image sorcière en plein milieu de l’article d’Éric Biétry-Rivierre, envoyé spécial à Bruges.
Pour attirer l’attention du public français sur Les Sorcières de Bruegel, l’exposition de l’Hôpital Saint-Jean à Bruges (jusqu’au 26 juin 2016). « On raconte ici » nous dit E.B-R. « comment simplement à partir de de deux gravures du brabançon Pieter Bruegel, dit l’Ancien (né vers 1525 et mort en 1569), le stéréotype de la sorcière s’est trouvé définitivement fixé ».
L’iconographie disponible sur le net de cette expo « au charme noir » fait surtout la part belle aux estampes anciennes et aux tableaux de(s) David Teniers.
Aussi faut-il applaudir Le Figaro pour son focus sur plusieurs objets de sorcellerie populaire ou destinés à la répression de celle-ci. Un talisman dans la dent d’un mort qu’on épinglait dans les langes des nourrissons.
Un trône d’infamie sculpté de crapauds, serpents et rats.
On y installait de force les malheureuses accusées de relations avec le diable avant de les balader sur une charrette remplie d’ordures sous les invectives de la foule.
Plus classique : un cœur modelé dans la cire et piqué d’épingles.