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jim jarmusch

  • Dubuffet à Paterson

    Que ce soit pour les cupcakes, pour Marvin le bouledogue (Palme Dog 2016 à Cannes)

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    ou pour William Carlos Williams, on peut voir et revoir Paterson, le film de Jim Jarmusch.

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    Toutes les occasions sont bonnes de se plonger dans son ambiance si décalée des frénésies formalistes hollywoodiennes.

    Lundi 29 octobre 2018 il passe sur Ciné Émotion à 13h30 et encore le dimanche 4 novembre à 18h05 et mardi 6 novembre à 22h40 sur la même chaîne.

    Même si les chiens, les petits gâteaux et le New Jersey vous laissent froids, même si la vie d’un chauffeur de bus n’est pas à priori votre tasse de thé, consommez sans modération Paterson jusqu’à son étonnante séquence finale où le héros, déprimé par la perte de son carnet intime boulotté par son bouledogue, reprend goût à la vie face aux chutes de la rivière Passaic.

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    Ceci grâce à la rencontre d’un inconnu, un voyageur japonais (l’acteur Masatoshi Nagase) qui fait un pèlerinage littéraire dans le coin.

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    Celui-ci, qui est écrivain, détecte la passion d’écrire chez son interlocuteur américain. Cherchant à vaincre ses réticences et à lui prouver combien sa profession banale peut être source d’inspiration, il lui objecte cette certitude enrobée dans une question : « Did you know interesting french artist Jean Dubuffet was meteorologist on top of Eiffel Tower Paris in 1922 ? Very poetic ».

    D’autant plus poétique que c’est Frank O’Hara, fameux poète de l’École de New York, qui lui aurait appris ce détail dit le Japonais. Pourquoi pas ? O’Hara savait sûrement que c’est lors de son affectation aux services météo pendant son service militaire que Dubuffet s’intéressa aux « observations » de Clementine Ripoche, visionnaire dans les nuages.

    Lien permanent Catégories : Ecrans, Hommes non illustres, Rêveries fertiles 0 commentaire Imprimer