L’air pur des hauteurs n’est pas pour faire peur à l’ii surtout lorsque l’écho de ses notes précédentes y retentit.
Après l’assaut des ruines féodales de Châteaurenard et de leur panoramique point de vue, notre équipe, au soir tombant, s’est offert un temps de repos dans l’église Saint-Denys.
Bien lui en prit puisque ce monument bouches-du-rhônien recèlait un de ces décors magiquement kitsch dont la dévotion populaire du début du vingtième siècle semble avoir le secret.
Dans une chapelle mettant en scène les apparitions de Notre-Dame de la Salette chères à Huysmans,
nous avons retrouvé les bergers et la pleureuse Vierge Marie couronnée de rayons, en majesté – c’est le sel de la chose – sur un amas de rocailles moutonneuses et tarabiscotées qui font penser aux rochers plissés que le peintre André Bauchant aime à représenter dans ses tableaux.