Aux antipodes du street art ordinaire, tapageur et clinquant, hystérique et racoleur, voici la souche Roquette, de la rue du même nom.
Timide, solitaire, à peine esquissée. Un exemple d’intersticiel à fleur de terre. Éphémère et presque inaperçu. A l’angle de la rue Saint Maur. Un art de la retouche, du sous-entendu, du murmure.
Quelqu’un est passé là, après les bûcherons. Il a gravé cette stèle à une hamadryade de promenade parisienne, morte avec son arbre abattu.
Émouvante et désolée. Bouche ouverte sur un dernier cri inaudible.
La souche Roquette et son cortège de feuilles d’automne.
Commentaires
Hamadryade et Pénitent blanc.
Soeur de la souche Roquette, la borne du chemin d'Avignon.
http://avignon.midiblogs.com/archive/2015/12/15/uno-vido-de-bouto-rodo-1-844686.html?c
L'intersticiel par ici, l'intersticiel par là. Ouvrons l'oeil!
Comme dirait mon épouse :
« Intersticiel, mon mari ! »
:D
P.S. : merci pour la découverte des hamadryades !
Bonjour à votre épouse. Espèrons qu'elle nous lit.
Mais avouez que nous le lui avons servi sur un plateau.
Le jeu des mots et même la fiente de l'esprit qui vole ne sont pas pour nous faire peur