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Amigos et Barbudos

Pour les amigos réfractaires à certaines de mes analyses au sujet des carottes trop cuites (voir mon post du 30 novembre 2015 Robillard Déco et ses commentaires), je me permets de conseiller la lecture de cette phrase qui prouve que je commence à ne plus être la seule de mon opinion : « Il serait dommage que l’art Brut perde son âme en cédant au quadruple écueil de l’art contemporain : la marchandisation, la personnification, la communication, et l’exhibitionnisme insatiable et obscène ».

C’est Philippe Godin, l’auteur de cette remarque de bon sens. Elle figure en toutes lettres sur son blogue La Diagonale de l’art dans une note du 19 février 2016 intitulée La Confusion des genres.

Dans le collimateur du blogueur philosophe, l’actuelle exposition caribéenne, « tout à fait exemplaire de certaines tentatives de récupération pour donner à l’art brut une proximité factice avec l’art contemporain » d’une galerie parisianouillorkaise.

Galerie que je ne nommerai pas. Par souci de ne rien faire qui puisse nuire à l’économie de la patrie des barbudos après la visite officielle du camarade Raul à l’Élysée au début de ce doux mois de février 2016.

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Lien permanent Catégories : Fleurs de cactus, Les carottes sont cuites, Les mots pour le dire 8 commentaires Imprimer

Commentaires

  • Bonjour,
    Comment prendre contact avec votre équipe?l'un ou l'une d'entre-vous??
    A bientôt
    Philippe Godin
    Rédacteur de La Diagonale de l'Art sur Libé
    Dernier article Sur Nedjar et les parias, migrants et Co
    http://diagonaledelart.blogs.liberation.fr/2016/03/04/michel-nedjar-au-mahj/

  • Pour prendre contact merci de cliquer sur la petite enveloppe rouge dans le bandeau final en bas de page.
    Vous pouvez aussi vous servir de l'adresse e-mail de notre camarade Animula:
    animulavagula@rocketmail.com

  • Bonjour,
    Comment disposer d'un droit de réponse sur cet article "Amigos et Barbados", qui reprend mon papier mise en ligne sur le site de Libé, et tronqué de toutes ses lettres à défaut de son Esprit...
    Philippe Godin Rédacteur Outsiders Libé
    Dernier billet sur Nedjar, et les parias, migrants & Co
    http://diagonaledelart.blogs.liberation.fr/2016/03/04/michel-nedjar-au-mahj/

  • Bienvenu sur l'ii, monsieur Godin

    Comme vous le voyez vous pouvez réagir à nos propos par vos commentaires. Sans avoir besoin de revendiquer "un droit de réponse" puisque vous n'avez pas été mis en cause.
    "Amigos et Barbudos" (et non: "BarbAdos" svp) relève du strict exercice du droit de citation. Vos remarques ont nourri notre réflexion. Soyez-en remercié.
    Pour ne pas cependant réduire votre pensée nous avons pris soin de mettre un lien sur votre "papier" source. En cliquant sur le titre souligné ("La Confusion des genres") tout le monde - même vous - peut y accéder.
    Dans l'attente d'autres échanges interbloguistes

  • Bonsoir,

    Rédacteur du blog La Diagonale de l'Art sur Libé, je tiens à faire cette mise au point, à l’égard des commentaires que vous avez faits, dans votre avant-dernier post (Amigos et Barbudos) qui détournent l’esprit de mon article (La confusion des genres). Afin d’éviter, pour le coup, les contre-sens à l’égard de ce billet publié le 19 février dernier sur le lien suivant : http://diagonaledelart.blogs.liberation.fr/2016/02/19/la-confusion-des-genres/

    Je visais dans ce papier consacré à l'exposition «fuerza cubant», réunissant 2 artistes cubains chez Christian Berst, nullement à dénoncer le travail admirable de découvertes de ce grand galeriste, mais à critiquer la directrice adjointe du New Museum de New York, Karen Wong. Cette dernière, dans la préface au catalogue de l’exposition, opère, à mon goût, une interprétation caricaturale des œuvres de Misleidys Castillo Pedroso, afin de les ramener dans le giron de l’art contemporain, alors que les rapprochements de Christian Berst d’œuvres d’art brut, me semblent toujours pertinents, et sans alibi de récupération. La mise en perspective de créateurs issus du champ de l'art contemporain avec celui de l'art brut, contribue à approfondir la compréhension des affinités et des différences de ces deux lignes de création. Il participe au questionnement légitime, et au « regard" qui doit accompagner notre appréhension de tous ces arts. Bref, il s'agit d'Ouvrir, au lieu de refermer chaque genre sur une identité rigide et inquiète! Cela vaut en art, en culture, en politique, & en sexualité.
    En conseillant à tous les sceptiques, les puristes ou les futurs complotistes de la Cause de l'Art brut, de revenir à la lecture de mes articles publiés sur La Diagonale de l'Art.
    Notamment, sur cet extrait de ma dernière critique écrite à l’occasion de l’exposition actuelle de Nedjar au mahJ (même si le « fou des poupées » n'est, certes, pas un brut) :
    "On retrouve, notamment, dans les dernières pièces de Nedjar des thématiques communes à de nombreux artistes contemporains et des créateurs d’art brut : architecture de l’intime, topologie de la mémoire, mythologie personnelle. Autant de motifs travaillés diversement par Christian Boltanski, Annette Messager, Marcel Broodthaers dans le champ contemporain, que par des créateurs comme John Devlin ou George Widener, côté art brut. "

    Bien fortuitement
    Philippe Godin
    Rédacteur Libé

    A tous ceux qui voudront vérifier :

    http://diagonaledelart.blogs.liberation.fr/2016/03/04/michel-nedjar-au-mahj/

  • Comprenne qui pourra.

  • Mais laissez-les dans l'ombre ces artistes bruts!
    Personne ne doit en faire la récupération, ni artiste ni blog, ... ni aucune pensée !
    En fait vous êtes tous dans l'exhibitionnisme 'insatiable et obscène'.
    Alors arrêtez d'en parler
    d'ailleurs n'en parlez pas, ne les exposez pas, gardez les pour vous, dans le plus grand secret.
    ne partagez rien
    ...
    c'est bien ce que vous dîtes.

  • Votre radical éloge de l'ombre élève le débat, M. Delmas.
    N'y dérogez vous pas cependant en dénonçant la "récupération"?
    Comme si le silence que vous préconisez n'était pas de mise pour vous.
    Ceci dit, je vous comprends et même je vous approuve. Mais ce n'est pas facile de se taire devant des choses si passionnantes.
    La contradiction où nous sommes TOUS (en parler / ne pas en parler) remonte à l'origine du concept forgé par Dubuffet.
    Ce qui a changé ce sont les nouvelles technologies qui amplifient les effets négatifs aussi bien que positifs de la communication.
    C'est aussi la tendance lourde du marché à investir tout domaine qui lui échappe. En l'alignant pour cela sur de fausses valeurs momentanément en hausse.
    Abandonnons l'usage du mot "art brut" au domaine public qui ne sait que le dévoyer. Il encombre trop aujourd'hui les medias.
    Cherchons ensemble des voies nouvelles (interstiCielles) où croiser ce qui donne de l'extension à nos vies. Sans s'illusionner sur le "secret". Sans céder à la facilité du nihilisme.
    Votre dernière phrase s'interpréte dans les deux sens. Elle me donne espoir

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